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sas de decompression
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sas de decompression
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28 octobre 2006

6 jours plus tôt

Dimanche 22 octobre  18h36

J’écris sur Microsoft puisque mon accès Internet est bloqué…

Je viens de regarder la star academy avec sam, et j’ai même pas honte ….

Je suis contente que Brice soit resté, c’est mon chouchou (ds les mecs) il est très mignon et a 1 sourire charmant (qd il sourit !!!!)…

Les jeunes avaient super hâte de recevoir des lettres de leur famille…certains, qui habitaient très loin, n’avaient rien reçu… ils étaient en larmes….

J’avoue que j’ai 1 peu de mal à les comprendre… moi qd j’avais leur age (disons 23 ans), j’habitais seule depuis déjà plusieurs années, et je passais des mois entiers, voire de petites années, sans avoir aucune nouvelles de mes parents…. Et je m’en passais très bien….

Mon ami actuel, (« mon » gendarme) ne passe pas 4 j sans appeler ses parents… et franchement, ça me choque, il y a vraiment qq chose qui me gêne là-dedans…. Ne serait il pas temps de « couper le cordon » ? Que l’on prenne du plaisir à parler avec ses parents, à avoir de leurs nouvelles, cela me parait justifié, si les relations sont bonnes, mais ne pouvoir se passer de leur présence, de leur écoute, de leur conseils pour vivre, m’apparaît comme bcp plus pathologique….

Quand g décidé de me marier, de concevoir 1 enfant, de divorcer etc., je ne les ai jamais consulté, je dois avouer que cela ne m’est même pas venu à l’idée…. J’avais appris, par la force des choses, et violemment, que je devais décider seule, me débrouiller seule… je n’ai jamais été « encadrée », et c’est la raison pour laquelle, encore ajd, je « déborde » si souvent.

J’ai été « enfermée » oui, attachée, contrainte, forcée…. Mais « encadrée », épaulée, soutenue, nan.

D’ailleurs, ajd, qd des « amis » me proposent de l’aide, je ne sais jamais comment réagir, j’essaye tjs de faire bonne figure, à peu près lisse parce que je sais que si je laisse sortir mes émotions, ça va être catastrophique. Dans le fond  et ds la forme.

Je ne dis rien plutôt que de dire n’importe quoi, que les mots sortent embrouillés et bruts, les idées confuses, contradictoires, ambivalentes… devant cette logorrhée que je ne pourrais contenir, je vais paniquer, bredouiller, bégayer… et c’est pire que tout, je vais me sentir encore plus ridicule, l’angoisse va monter, implacable, détruisant tout sur son passage…

Et puis g peur que ce soit trop difficile à recevoir pour celui qui est en face, trop violent… je les préserve, c 1 cercle vicieux…

Je ne sais pas comment m’en sortir, c’est comme 1 tour de manège qui donne la nausée et qui ne s’arrête jamais… ça tourne, ça tourne, la force centrifuge se fait de plus en plus oppressante et rien ne lutte contre, on est écrasé contre les parois, la tête devient affreusement lourde, douloureuse, le moindre mouvement est impossible…. Et les gens dehors, sourient, je ne sais pas si c parce qu’ils pensent que je m’amuse ou si c parce qu’ils guettent le moment où je vais mourir écartelée

Demain, 1 nouvelle semaine (re)commence, et je me sens incapable de l’affronter…ça me noue l’estomac, je me répète des phrases comme « il faut avancer », etc. ds l’espoir de m’en convaincre, de trouver la détermination nécessaire, la force suffisante, alors que je n’ai qu’1 « envie », que je ne vois qu’1 « issue » restée planquée sous ma couette, à l’abri des turpitudes  de la réalité, du bruit de la vie, du mouvement de la terre…

Je répète inlassablement les mêmes choses, les mêmes phrases, sûrement au mot près, je n’avance pas d’1 pas, je patauge ds la fange… c’est infernal, et j’ai envie d’exploser, de tout casser, je ressens 1 énorme rage contre ce carcan, cette prison ds laquelle je suis…

Je vois « les autres » « dehors », à l’extérieur, évoluer, bouger, vivre, et moi je suis « spectatrice », petite entité à l’intérieur d’1 carcasse trop grande et trop froide, vide…

Je me sens emmurée vivante…

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Commentaires
C
Avant de faire quoi que ce soit de constructif dans tes relations aux autres, je pense que tu dois vraiment commencer par t'accepter toi-même.<br /> Apprends à t'aimer et tu sauras comment les autres se doivent de t'aimer.<br /> La confiance en soi c'est essentiel dans ses rapports au monde et si tu ne laisses paraître que des failles et des demandes n'importe qui peut s'y engoufrer...<br /> Regarde toi dans la glace et apprends toi à t'aimer, accepte toi telle que tu es, avec tes forces et tes faiblesses, cherche le positif, les points forts, et ignore le reste.<br /> Je sais que c'est facile à dire, mais si tu essaies un peu chaque jour tu avanceras, et cesse de te comparer aux autres : tu es unique, exceptionnelle aux yeux de ceux qui t'aiment vraiment et ta vie n'appartient qu'à toi.<br /> Des bisous et du courage.
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